La série, qui nous plonge dans l’univers sexiste et misogyne des jeux vidéo, est particulièrement efficace
Marc-André Lemieux
Laurence Lebœuf brille dans Le Jeu, une série avec laquelle TVA espère répéter l’exploit de Fugueuse : galvaniser les téléspectateurs et provoquer des conversations. La chaîne remportera-t-elle son pari ? Les chances sont bonnes.
Après avoir regardé les deux premiers épisodes, nous sommes persuadés qu’ils seront nombreux à suivre le thriller des auteurs Mylène Chollet et Martin Girard à compter du 10 septembre.
Réalisé par Claude Desrosiers (Feux, Apparences) et Anne De Léan (30 Vies), Le Jeu nous plonge dans l’univers des jeux vidéo, dépeint comme un milieu sexiste et misogyne. Le feuilleton relate le parcours de Marianne (Laurence Lebœuf), une conceptrice de jeux qui voit sa vie partir en vrille quand elle « ose » traiter les trolls de « pas de vie » lors d’un panel de discussion sur internet.
La réaction est immédiate et violente. Les gamers inondent ses réseaux sociaux de messages aussi vulgaires que troublants. « Maudite salope, tu vas avoir ce que tu mérites », « T’as besoin d’une bonne leçon grosse plotte » et autres « Fucking bitch » prennent en otage son téléphone intelligent. Et ça ne fait que commencer.